Les immeubles du tertiaire, dans l’existant ou le neuf, requièrent aussi un DPE dit « tertiaire » avant leur vente ou leur location, voire indépendamment de toute transaction lorsqu’il s’agit d’ERP de la 1re à la 4e catégorie, d’une surface dépassant les 250 m2 et abritant des services publics.
Pour la réalisation d’un DPE tertiaire, les compétences d’un opérateur DPE certifié avec mention sont requises.
En effet, ce DPE est plus complexe qu’un DPE classique et nécessite une montée en compétences de la part du diagnostiqueur immobilier déjà certifié DPE.
Le DPE tertiaire comporte ses caractéristiques propres, intimement liées à la complexité des bâtiments qu’il a pour objet d’évaluer.
Ainsi, ses étiquettes énergétiques et environnementales réglementaires se déclinent en quatre types aux seuils spécifiques, même si les classes sont toujours de A à G : les bâtiments à usage principal de bureau, d’administration ou d’enseignement, ceux qui sont occupés de façon continue tels les maisons de retraite, les internats, les hôpitaux, etc., les autres bâtiments hors centres commerciaux tels que les restaurants, les commerces individuels, etc., et pour finir, les centres commerciaux.
Toutefois, le DPE tertiaire aspire aussi, malgré ses particularités, à la baisse des consommations d’énergie et à la réduction de l’impact environnemental néfaste des bâtiments.